Correcteurs, les « ubérisés » de l’édition

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Dans Correcteurs et correctrices, entre prestige et précarité, Guillaume Goutte, secrétaire délégué des correcteurs au Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT), retrace l’évolution du métier, en particulier dans son aspect social et de subordination aux éditeurs : TAD (travailleur à domicile), pigiste (en presse) ou microentrepreneur, le correcteur n’est désormais plus que rarement un maillon salarié de la chaîne du livre ou d’un titre de presse. Face à ce constat et à la transformation du monde de l’édition et des médias, l’auteur donne des pistes de réflexion pour un avenir moins précaire, à la fois en inscrivant le travail technique du correcteur dans ces évolutions et en insistant sur l’importance de revendications communes et du combat collectif.

Correcteurs et correctrices, entre prestige et précarité, Guillaume Goutte, éditions Libertalia, 79 pages, 8 €. (Retrouver un extrait ici.)