Didier Érasme (1469-1536)
Didier Érasme, curé de choc, humaniste, grand pote de Thomas More, est connu pour son Éloge de la folie. Auteur prolifique pour l’époque, très érudit, il a pratiqué la correction d’imprimerie.
Le cardinal de Bernis (1715-1794)
« Si je préfère aller au ciel pour le climat, je préférerais l’enfer pour sa fréquentation », aurait dit le cardinal de Bernis, homme d’Église, diplomate, poète, grand copain de la marquise de Pompadour. A exercé, lui aussi, la profession de correcteur.
Pierre Joseph Proudhon (1809-1865)
Théoricien socialiste, « père de l’anarchisme », Pierre Joseph Proudhon a commencé sa carrière comme correcteur dans une imprimerie.
Rirette Maîtrejean (1887-1968)
Encore une « anar » : Rirette Maîtrejean, compagne de Victor Serge, impliquée dans le procès de la célèbre bande à Bonnot, travaillait comme correctrice pour différents journaux.
Pierre Reverdy (1889-1960)
Ce précurseur du surréalisme a profité de son travail de correcteur à l’imprimerie de la revue Les Annales politiques et littéraires pour imprimer ses premiers poèmes.
Henry Miller (1891-1980)
Quand il habitait Paris, Henry Miller fut correcteur d’épreuves à La Tribune et « correcteur de nuit » chez Denoël. Ce qui lui a permis d’écrire son Tropique du Cancer, qui a fait scandale dans son pays d’origine.
André Breton (1896-1966)
Jeune homme, André Breton a travaillé chez Gallimard. On lui confia la correction d’épreuves de Proust, alors en pleine Recherche. On raconte qu’il ne tint pas plus de trois semaines…
Eugène Ionesco (1909-1994)
Quelques années avant la création de La Cantatrice chauve, Eugène Ionesco a été employé comme correcteur d’imprimerie à Paris.
Yves Gibeau (1916-1994)
Yves Gibeau, marqué par son expérience sous les drapeaux, a écrit Allons z’enfants. Il fut aussi journaliste, chansonnier, créateur de grilles de mots croisés… et correcteur.